HISTOIRE DE FRANCE

 par Jean Martignon. Éditions du Cours Hattemer-Prignet
https://drive.google.com/file/d/1D2Iu0RM185D4GzZr1zqPSpThV6ifozV_/view?usp=sharing

Atlas : http://www.cosmovisions.com/atlasVL021.htm


Chapitre 1 LES TEMPS PRÉHISTORIQUES

1° Il y a 15 000 ans notre territoire ne ressemblait guère à la France d'aujourd'hui : il en différait par le climat et l'aspect.
2° Les hommes y menaient une vie très dure : mais ils éprouvaient déjà le sentiment de l'art.
3° Ils se civilisèrent peu à peu. C'est en 2 000 avant J.-C. que commence en Gaule l'époque historique.


Chapitre 2 LA GAULE

1° Les deux premiers peuples historiques établis en Gaule — les Ibères vers  1 500 avant J.-C., les Ligures vers 2 000 avant J.-C. — lui apportèrent une civilisation plus avancée, mais ne purent s'y fixer.
2° Les Celtes ou Gaulois arrivés vers 800 avant J.-C. ont des défauts (division) mais aussi de grandes qualités (loyauté, courage). Ils constituent l'élément humain essentiel.
3° Vers 60 avant J.-C. la Gaule très divisée est une proie toute désignée aux appétits de ses voisins : Germains et Romains.


Chapitre 3 LA GAULE ROMAINE

1° Contre l'armée romaine de César, se dresse Vercingétorix, premier héros de notre patriotisme. Il fut vaincu et emmené à Rome où plus tard on l'exécuta.
2° La conquête romaine fut un bienfait pour la Gaule, parce qu'elle lui assura une bonne organisation politique, la paix, la prospérité.
3° Il reste encore aujourd'hui en France de nombreux monuments, aqueducs, temples, théâtres, arènes, qui sont les témoins de la civilisation gallo-romaine.


Chapitre 4 LE CHRISTIANISME EN GAULE

1° L'expansion du christianisme, à partir du IIè siècle, eut d'abord lieu dans les villes. L'Édit de Milan (313) accorde la liberté de conscience au chrétiens.
2° L'Église, s'étant organisée, ne tardera pas à jouer un grand rôle en Gaule ; — c'est elle qui, au moment des invasions, cherchera à arrêter l'envahisseur : elle commencera, par l'adoucissement des mœurs, la tâche qu'elle va assumer au cours des siècles.


Chapitre 5 LES GRANDES INVASIONS (Vè siècle)

1° Une grave menace vers le IVè siècle se précise pour la Gaule à l'est du Rhin. Elle vient des Germains, — et d'un peuple asiatique : les Huns. — La gaule est incapable de résister.
2° La Gaule est envahie et dévastée dès le début du Vè siècle, d'abord par les peuplades germaniques ; — puis vers le milieu du Vè siècle par les Huns. — Ces derniers sont conduits par Attila et sont vaincus aux Champs Catalauniques (451).
3° La fin d'une grande époque est marquée par la chute de l'Empire romain d'occident (476).


Chapitre 6 CLOVIS (481-511)

Clovis est un roi franc, le plus célèbre de la famille des Mérovingiens. Il est doué d'une remarquable intelligence politique.
2° Clovis est un grand guerrier, et il deviendra le maître de la Gaule presque tout entière.
3° Clovis est un politique adroit : il le montre dans ses rapports avec l'Empereur d'Orient, et dans son alliance avec l'Église catholique qui le soutient.
4° Clovis a fait la France, en ce sens que sa politique a complétement séparé les Francs des autres Germains et fondé l'alliance de l'Église romaine et de la France.


Chapitre 7 LES MÉROVINGIENS APRÈS CLOVIS (511-751)

1° La décadence des Mérovingiens s'explique par cinq causes : la coutume du partage des héritages, — les guerres entre princes mérovingiens, — l'incapacité des Mérovingiens, — l'autorité qu'ils laissèrent prendre à leurs maires du palais, — enfin l'invasion des Arabes.
2° En 751 la déchéance des Mérovingiens et l'avènement des Carolingiens ont lieu sans aucune secousse.


Chapitre 8 CHARLEMAGNE (768-814)

C'est la figure la puis puissante du Moyen Age.
1° Charlemagne fait des guerres nombreuses pour convertir et civiliser les peuples barbares : les Lombards, les Saxons, les Arabes.
3° Charlemagne est un administrateur habile ; — il exerce partout son contrôle personnel. Il s'attache particulièrement à connaître les besoins des diverses provinces de l'empire.
4° Charlemagne devint très vite une figure légendaire et ses exploits ainsi que ceux de ses compagnons inspirèrent la plupart des chansons de gestes.


Chapitre 9 LA DÉCADENCE DES CAROLINGIENS (814-987)

L'empire carolingien devait connaître le même destin que le royaume mérovingien, et pour des raisons identiques.
1° Le démembrement territorial fut définitif au traité de Verdun (843).
2° Les Carolingiens à partir du milieu du IXè siècle furent des princes incapables.
3° Enfin les Invasions — celles des Maures ou Sarrasins et surtout celles des Normands — hâtèrent la chute des Carolingiens incapables de les arrêter.
4° En 987 Hugues Capet est élu roi de France.



Chapitre 10 LA FÉODALITÉ

1° La Féodalité est en France la forme du gouvernement et de la société du Xè au XIIIè siècle.
2° La féodalité s'explique par des raisons anciennes, comme la recommandation, mais surtout par la la décadence du pouvoir royal des carolingiens.
3° Le régime féodal établit des obligations réciproques entre les seigneurs ; — le plus élevé, le suzerain, doit protection au moins élevé qui est le vassal ; — le vassal doit à son suzerain l'aide et le conseil.
4° L'élection de Hugues Capet (987) marque le triomphe de la féodalité.


Chapitre 11 LA SOCIÉTÉ FÉODALE

1° La société du Moyen Âge diffère tout à fait de la société contemporaine : elle est fondée sur l'inégalité.
En dehors du clergé on distingue les nobles et les roturiers.
2° Les nobles mènent une vie extrêmement active ; la guerre, la chasse, les tournois sont leurs principales occupations.
L'Église adoucira par la "paix de Dieu" et le "trève de Dieu" la brutalité des mœurs.
3° Les roturiers sont dans une situation misérable ; — les paysans sont ou bien des serfs, ou bien des paysans libres. Dans les villes les bourgeaois arrivèrent au XIè et au XIIè siècle à acquérir des droits  politiques : c'est ce qu'on appelle le mouvement communal.


Chapitre 12 LES CROISADES (1096-1270)

Ce sont des expéditions que firent les peuples chrétiens de l'Europe, de 1096 à 1270, pour reprendre aux Turcs Jérusalem et le Tombeau du Christ.
1° Les causes des croisades sont la foi profonde des gens du Moyen Âge, mais aussi le goût des aventures et le désir de faire fortune.
2° Les croisés ne réussirent pas, malgré le succès de la 1è croisade, à reprendre les lieux saints. Ils ne conservèrent Jérusalem qu'un peu moins d'un siècle.
3° Les conséquences des croisades, d'ailleurs imprévues, furent, outre la création d'ordres religieux militaires, l'affaiblissement de la noblesse féodale et surtout l'influence prépondéante de la France en Orient.


Chapitre 13 LES PREMIERS CAPÉTIENS (XIè et XIIè siècles)

Ce n'est que peu à peu que la famille capétienne arrivée au trône avec Hughes Capet en 987, accentuera son autorité au milieu de grandes difficultés.
1° Au XIè siècle le roi n'a guère d'autorité en France ; même dans son domaine il doit lutter pour l'imposer. De plus la couronne est élective.
2° La royauté réalise quelques progrès ; le plus important est la transformation de la royauté élective en royaume héréditaire. Par ailleurs la bonne entente du roi et du clergé sert beaucoup au roi.
3° Au milieu du XIIè siècle une grave menace se dresse contre les Capétiens : la formation du royaume anglo-normand des Plantagenets.


Chapitre 14 PHILIPPE-AUGUSTE (1180-1223)

1° Philippe Auguste inaugure brillamment son règne en réprimant une révolte féodale, ce qui lui vaut de s'agrandir du Vermandois et de l'Amiénois.
2° Il lutte avec adresse et succès contre les Plantagenets, d'abord contre Richard Cœur de Lion puis Jean sans Terre. Il prend ainsi la Normandie et l'héritage d'Anjou.
3° Il triomphe à Bouvines (1214) d'une coalition des féodaux avec le roi d'Angleterre et l'empereur d'Allemagne et remporte ainsi le premier succès national de notre histoire.
4° Il consolide à l'intérieur l'autorité royale et emploie plutôt des bourgeois que des seigneurs dans son adminisytation.
5° Quand il meurt, il a quadruplé le domaine royal et montré à ses successeurs le chemin à suivre pour accroître encore leur pouvoir.


Chapitre 15 SAINT LOUIS (1226-1270)

1° À Philippe Auguste succède son fils Louis VIII qui ne règne que tois ans (1223-1226).
2° Louis IX est trop jeune pour régner en 1226. Sa mère Blanche de Castille exerce la régence avec intelligence et fermeté (1226-1235).
3° Le roi Louis IX est une des plus belles figures du Moyen Âge. C'est le type même du chevalier. Sa piété, par deux fois, lui fait entreprendre une croisade.
4° Son gouvernement est marqué à l'intérieur par un perfectionnement des institutions (création du Parlement de Paris). À l'extérieur il met fin à la lutte contre lesPlantagenets.
Quand il meurt sa réputation est telle que sa mort est considérée comme une calamité et un pape un peu plus tard le proclamera Saint.


Chapitre 16 PHILIPPE LE BEL (1285-1314)

Petit-fils de Saint Louis, mais d'un caractère très différent, il accomplit une grande œuvre, avec des moyens détestables.
1° Il agrandit, lui aussi , le domaine royal.
2° Il consolide l'activité royale d'une part grâce à ses "légistes" qui interprètent à son profit les dispositions du droit romain. — d'autre part en établissant l'impôt royal.
3° Il asservit à la France un grand pouvoir spirituel : la papauté. Le pape vient s'établir à la frontière du royaume, à Avignon.
4° Il détruit une grande puissance financière : les Templiers.
5° Ce règne essentiel est suivi de ceux très c ourts des fils de Philippe le Bel.
En 1328 s'éteint la branche des Capétiens directs.


Chapitre 17 LA CIVILISATION FRANÇAISE AU XIIIè SIÈCLE

Le XIIIè siècle français est un grand siècle.
1° C'est une époque de prospérité économique, — aussi bien pour le paysan moins meurtri par les guerres féodales que  pour le commerçant qui profite de la sécurité plus grande et d'une organisation meilleure du commerce (Banques, Hanses).
2° Le développement intellectuel se marque par le développement des Universités (paris, Montpellier) et le développement de la production littéraire (Roman de Renart, Roman de la Rose).
3° Le développement artistique produit l'épanouissement de l'architecture ogivale à qui nous devons les cathédrales (Paris, Reims, etc).
4° Le rayonnement de cette civilisation française se fait dans toute l'Europe, et le français est la langue des gens cultivés.


Chapitre 18 LES DÉBUTS DE LA GUERRE DE CENT ANS

La guerre de cent ans (1337-1453) est une guerre nationale : la première que notre pays ait dû soutenir.
Parmi les causes de la Guerre de Cent ans il faut mettre avant  tout la question de succession au trône de France, ouverte en 1328.
2° Les premiers épisodes de la guerre sont malheureux pour la France. La France est battue à Crécy (1346) et perd Calais (1347).
3° Ces vuictoires sont dues à la supériorité militaire des Anglais.


Chapitre 19 JEAN II LE BON (1350-1364)

1° Ce règne est marqué à l'extérieur par la défaite désastreuse de Poitiers (1356). Le roi est fait prisonnier. La paix de Brétigny (1360) sanctionne cette défaite.
2° À l'intérieur ont lieu de très graves mouvements révolutionnaires. L'agitation de Paris, la plus grave, dirigée par Etienne Marcel, échoue grâce au sentiment national qui permet au dauphin Charles de ressaisir son autorité.


CHAPITRE 20 CHARLES V (1364-1380)

1° Le règne de Charles V, période heureuse entre les deux sombres règnes de Jean le Bon et de Charles VI, est marqué par la collaboration étroite du roi et de Duguesclin.
2° Duguesclin rétablit l'ordre dans le royaume qu'il débarrasse des "grandes compagnies".
3° Duguesclin reprend peu à peu aux Anglais les territoires perdus au traité de Brétigny. Il est fait Connétable de France et le roi, reconnaissant, veut qu'il soit inhumé à Saint-Denis.

Chapitre 21 CHARLES VI (1380 – 1422)

1° Le roi Charles VI dont le règne est désastreux n’est pas responsable des malheurs du royaume ; il est devenu fou à vingt-quatre ans, il ne recouvre la raison que par intermittence.
2° La guerre civile déchire le pays ; c’est d’abord la révolte des « Maillotins », 1381, - puis après 1407 la rivalité des Armagnacs et des Bourguignons. Cette situation affaiblit considérablement le royaume et les Anglais en profitent.
3° La guerre extérieure est marquée par la défaite d’Azincourt, 1415. Le traité de Troyes, 1420, fait de la France une simple dépendance de l’Angleterre et exclut même de la succession éventuelle de Charles VI le futur Charles VII.

Chapitre 22 JEANNE D'ARC

Au moment où tout semblait perdu dans le royaume de France, l’apparition de Jeanne d’Arc allait modifier complètement la situation.

1° Jeanne d’Arc est une Lorraine ; elle se décide à faire ce que lui ordonnent les voix qu’elle entend : aller trouver le dauphin Charles à Chinon.
2° Le dauphin lui confie une armée, avec laquelle à Orléans, à Patay elle bat les Anglais. Elle fait sacrer à Reims Charles VII, qui est désormais le seul roi légitime (1429)
3° Prise à Compiègne (mai 1430) et livrée aux Anglais, Jeanne d’Arc subit une dure captivité ; elle est brûlée vive à Rouen (30 mai 1431) et son martyre fait d’elle l’héroïne du patriotisme français.

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Chapitre 23 CHARLES VII (1429-1461)

1° La fin de la guerre n’a lieu qu’en 1453. Mais dès 1429 la situation est retournée. La réconciliation du roi et du duc de Bourgogne, une guerre civile en Angleterre permettent de reprendre la lutte victorieusement. Elle se termine en 1453.
2° Cette période est très importante au point de vue intérieur ; la réorganisation de l’armée, des finances, de la justice restaurent l’autorité du roi. Par ailleurs des transformations de la société diminuent la puissance de la noblesse et marquent un progrès sensible de la bourgeoisie.

Chapitre 24 LOUIS XI (1461-1483)

1° Louis XI détruit non sans peine la puissance du duc de Bourgogne, Charles le Téméraire, qui est tué devant Nancy (1476).
2° Louis XI augmente considérablement ses possession :
- Picardie, Bourgogne, Flandre, Artois,
- Anjou, Maine, Provence,
- Roussillon ;
désormais nul féodal ne peut lui résister.
3° Louis XI gouverne en roi absolu mais intelligent ; ses soucis politiques ne l’empêchent point de veiller à l’essor économique du royaume.

Chapitre 25 LES GUERRES D’ITALIE (1494-1515)

Entreprises par les rois Charles VIII, Louis XII et François Ier , ces guerres marquent l’abandon de la politique prudente de leurs prédécesseurs.
1° Les causes de ces guerres sont des droits venus à Louis XI sur Naples, et à Louis XII sur Milan. La situation de l’Italie morcelée tente le goût d’aventures des rois de France.
2° Ces guerres nombreuses coûtent beaucoup d’hommes et d’argent, et cela à peu près en vain.
François Ier arrive en définitive à conquérir le Milanais par la victoire de Marignan (1515).
3° Les rois de France ont fait là un marché de dupe : François Ier sera obligé par la suite de revenir à une politique d’intérêt national.


Chapitre 26 LA LUTTE CONTRE CHARLES-QUINT
François Ier (1515-1547) et Henri II (1547-1559)

1° Dans la première moitié du XVIème siècle la France est menacée dans son existence même par le puissance de l’empereur Charles-Quint;il possède l’Espagne, les biens de la Maison d’Autriche et notamment une partie de l’héritage de Bourgogne : Pays-Bas et Franche-Comté.
2° En face de cette puissance formidable mais morcelée, se dresse le royaume de France, très uni devant le péril : il améliore sa situation par des alliances , surtout celle des Turcs conclue par François Ier et celle des princes protestants allemands scellée sous Henri II
3° Les faits les plus importants sont la défaite de Pavie (1525) dont les conséquences fâcheuses sont détruites peu à peu, - plus tard la défense de Metz, la reprise de Calais (1558).
4° La France est victorieuse. En 1559 la paix de Cateau-Cambrésis lui donne Calais et les trois évêchés : Metz, Toul, Verdun. D’autre part Charles-Quint a abdiqué et divisé ses possessions en deux groupes.


Chapitre 27 LA RENAISSANCE DE LA FRANCE
La société français dans la première moitié du XVIème siècle

1° Les règnes de François Ier et de Henri II marquent l’épanouissement de la monarchie absolue. Le roi avec ses ministres et ses « officiers » gouverne en maître le royaume.
2° Le roi impose son autorité à toute la société :
- la noblesse qui, ruinée, vient à la cour,
- le clergé qu’il a dans sa main depuis le Concordat de 1526,
- la bourgeoisie qui gagne à un régime d’ordre et chez qui le roi prends ses fonctionnaires.
3° Le roi favorise la Renaissance : C’est en France une production littéraire et artistique remarquable. La royauté dans tous les domaines des la vie nationale crée, agit, dirige.


Chapitre 28 LES DÉBUTS DES GUERRES DE RELIGIONS
Les règnes de François II (1559-1560) et de Charles IX (1560-1574)

Un nouveau péril naît pour le royaume dans la deuxième moitié du XVIème siècle : les guerres de religion.
1° Les causes de ces guerres sont à la fois religieuses et politiques ; en effet la régence de Catherine de Médicis réveille, sous le prétexte de querelles religieuses, les appétits féodaux.
2° Catherine de Médicis essaie d’abord, mais en vain, une politique de conciliation (1562).
3° Après 1562, catholiques et protestants se livrent une guerre sans merci. L’événement le plus sanglant de ces luttes fratricides est le massacre de la Saint-Barthélemy, un « honteux bain de sang » (1572), qui exaspère encore davantage de haines.

Chapitre 29 LA FIN DES GUERRES DE RELIGION (1574-1598)
Le règne de Henri III (1574-1589) et les débuts du règne de Henri IV

1° Henri III, intelligent mais peu énergique, emploie la ruse pour vaincre les difficultés qu’il trouve devant lui. Un parti catholique, la Sainte Ligue, lui oppose Henri de Guise que le roi fait assassiner. Mais il est lui-même poignardé l’année suivante, 1589.
2° Henri IV réussit à rétablir la paix en France ; il abjure le protestantisme ; vainc les Espagnols qui sont intervenus dans nos affaires intérieures ; publie l’Édit de Nantes (1598) qui assure la paix religieuse.


Chapitre 30 LA RESTAURATION DU ROYAUME (1598-1610)

1° La France est ruinée à la fin des guerres de religion, et l’autorité royale telle que François Ier l’a exercée n’existe plus.
2° Le roi avec beaucoup de finesse, de bonhommie et de fermeté rétablit son autorité.
3° Aidé de Sully il rétablit la prospérité économique dans tous les domaines agriculture, industrie, commerce.
4°Henri IV agrandit le royaume de la Bresse et de Bugey pris au duc de Savoie.
5° La mort de Henri IV, assassiné en 1610, consterne le pays qui va être jeté dans de nouveaux troubles.

EJSP

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